L'augmentation mammaire par prothèses
L'augmentation de volume du sein a pour but d'obtenir un nouveau galbe permettant d'améliorer l'harmonie entre les seins et le reste du corps, tout en conservant un aspect et un toucher les plus naturels possibles.
Cette nouvelle harmonie est un facteur d'équilibre et de confiance en soi, que le corps soit nu ou habillé.
L'opération s'adresse aux femmes dont les seins sont peu développés ou ont subi des variations de volume du fait de grossesses ou de perte de poids et se sont affaissés.
L’augmentation mammaire par mise en place de prothèses est une des opérations de chirurgie esthétique les plus pratiquées au monde car elle est très gratifiante, ne laisse qu’une cicatrice peu visible, et ne nécessite qu’une journée d’hospitalisation et une courte durée de récupération.
Il existe de nombreux modèles de prothèses dont l'enveloppe, le contenu, le volume, la forme et la projection donnent la possibilité de s'adapter à l'anatomie de chaque patiente.
La prothèse est comme un vêtement interne qui doit habiller le corps avec le maximum de confort et d'harmonie. Dans ces conditions, la patiente “oublie” les prothèses qui sont complètement intégrées comme faisant partie de son image corporelle naturelle.
Prothèses anatomiques, voie axillaire sans cicatrice sur le sein, position "dual plane". Résultat à 1 an
Même patiente, absence de déformation à la contraction des muscles, cicatrices discrètes uniquement dans l'aisselle indiquées par une flèche
Indications
L'opération répond à des attentes qui vont varier notamment en fonction de votre âge.
La tranche 18/30 ans :
Celle-ci correspond à la jeune fille dont les seins ne se sont pas ou peu développés, ou développés de façon asymétrique alors que la puberté est arrivée normalement à son terme sans aucune anomalie hormonale. On peut envisager la mise en place de prothèses mammaires quand la puberté est complètement terminée, la patiente morphologiquement adulte et que le sein est stable dans son volume depuis plus de 2 ans.
La tranche 30/45 ans :
Cette catégorie recouvre les cas de femmes qui, après une ou plusieurs grossesses ou après un amaigrissement important, souffrent d’un affaissement du sein. Alors que le petit volume était bien supporté quand le sein était tonique et ferme, le relâchement de la peau, en particulier au niveau de l’aréole et du mamelon donne un aspect de sein vidé qui peut être perçu comme un signe de vieillissement.
La tranche 45 ans et plus :
La femme appréhende au moment de la ménopause, le vieillissement tissulaire et voudrait garder un galbe tonique.
Reconstruction mammaire :
Il faut bien entendu ajouter au profil des patientes par tranche d’âge, le cas des femmes qui souhaitent une reconstruction mammaire à la suite d’une mastectomie (ablation du sein).
Chaque personne arrive avec une demande de correction portant sur un défaut particulier qui la gêne spécialement. L’opération aura pour objectif de corriger ce défaut en priorité en évaluant s’il peut être indiqué de corriger d’autres défauts associés pour avoir un résultat bien équilibré, naturel et conforme à vos attentes.
Ainsi, selon les indications, appréciées lors de la première consultation, l’opération pourra éventuellement être associée à une autre intervention, notamment un lifting du sein visant au rehaussement du sein en cas de seins vidés et tombants, la correction des mamelons ombiliqués, ou la réduction des aréoles. Cela pourra se faire lors de la même intervention ou dans un second temps.
Lifting du sein par mise en place de prothèses par voie axillaire sans cicatrice sur le sein et plastie abdominale simultanée
Consultation
Lors de la première consultation, il est essentiel que vous exprimiez librement ce qui vous gêne et ce que vous attendez comme amélioration. N’ayez pas peur d’exposer toutes vos interrogations, vos craintes et vos attentes. Chacun est différent dans sa morphologie, sa psychologie, les attentes ne sont pas les mêmes, il n’y a pas de standard.
Suite à l’exposé de vos motivations, je vous examine et vous propose une ou plusieurs solutions en tenant compte de vos attentes, de votre anatomie, en respectant votre identité et le naturel de votre apparence.
La technique à utiliser, le type de prothèse et son volume sont évalués dès la première consultation.
Afin de vous permettre de visualiser le résultat souhaité, je vous présente des photos de résultats opératoires de cas proches du vôtre pour bien comprendre l'objectif de l’intervention suivant la forme et le volume utilisés.
Une bonne compréhension entre vous et moi est indispensable pour prendre la décision opératoire et déterminer la technique à employer parmi celles que je vous aurais proposées.
Je vous donne alors toutes les informations sur les techniques proposées et vous remets les fiches d’information de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique ainsi qu’un devis détaillé des frais suivant les options choisies. Cela vous permettra de mûrir votre projet et préparer une seconde consultation au cours de laquelle vous pourrez poser toutes les questions complémentaires vous permettant de prendre une décision et de préparer l’opération.
Prothèses anatomiques, voie axillaire sans cicatrice sur le sein, position "dual plane". Résultat à 1 an
Qu’est-ce qu’une prothèse mammaire ?
La prothèse mammaire est un substitut de volume visant à générer un galbe en tous points semblable à celui d’un sein non opéré tant à la vue qu’au toucher, en position debout, en position allongée et à la contraction des muscles.
Une prothèse mammaire est constituée d’une enveloppe et de son contenu.
Il existe différents types de prothèses qui vont varier dans la texture de l’enveloppe, le contenu de remplissage, la forme et le volume.
Quels sont les différents types de prothèses mammaires ?
Texture de l’enveloppe :
L’enveloppe est en silicone souple. Elle peut être lisse, texturée, micro-texturée, ou recouverte de mousse de polyuréthane. Le choix du type de texture de l’enveloppe va se faire en fonction de votre anatomie.
Contenu de remplissage :
- gel de silicone, qui peut être plus ou moins souple,
- sérum physiologique,
- ou hydrogel (eau et sucre).
Les prothèses au sérum physiologique sont dites « gonflables » car elles sont remplies par le chirurgien pendant l’opération par injection de sérum physiologique à travers une valve de remplissage. Les prothèses au gel de silicone ou à l’hydrogel sont pré-remplies par le fabriquant.
Prothèses à l'hydrogel (eau et sucre), voie axillaire sans cicatrice sur le sein, position "dual plane". Résultat à 1 an
Forme :
La forme des prothèses est soit ronde (hémisphérique), soit anatomique (en forme de goutte d’eau).
Dans ces différentes formes, à volume égal, le rapport entre la base de la prothèse et son sommet peut également varier : prothèses à faible projection (base large) ou à forte projection (base étroite).
Le profil et la projection sont conçus pour s’adapter aux différentes formes anatomiques de thorax.
Prothèses anatomiques, voie axillaire sans cicatrice sur le sein, position "dual plane", avec correction des irrégularités de contour des côtes et du sternum (Pectum Excavatum). Résultat à 1 an
Volume :
Dans un même modèle de prothèse, il existe différents volumes qui permettent de répondre de façon précise à la demande d’augmentation souhaitée.
Avant l’intervention
Il y a lieu de réaliser des examens pré-opératoires :
- une échographie mammaire et/ou une mammographie pour vérifier la bonne santé du sein. Elles permettront de diagnostiquer la présence d’anomalies qui peuvent être traitées pendant l’intervention ou donner lieu à d’éventuels examens complémentaires pré-opératoires.
- un bilan sanguin.
En cas d’anesthésie générale, la consultation du médecin anesthésiste est nécessaire dans les semaines qui précèdent l’opération et au moins 48h avant.
Une épilation des aisselles est nécessaire quelques jours avant l’intervention en cas d’introduction de la prothèse par voie axillaire (voir Technique).
L’achat d’un soutien-gorge adapté spécifique de la contention post-opératoire vous sera prescrit. Il faudra l’apporter le jour de l’intervention pour une mise en place à la fin de l’opération.
Recommandations :
Aucun médicament contenant de l’aspirine ou des anti-inflammatoires ne pourra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
En cas d’anesthésie générale, il sera nécessaire de rester strictement à jeun 6h avant l’intervention (ne rien boire ni manger, ni chewing-gum ni bonbon, ni fumer).
La consommation de tabac devra être arrêtée ou réduite au maximum pendant un mois avant et un mois après l’intervention. En effet, le tabac peut entraîner des troubles de la cicatrisation.
L’intervention
Modalités d’hospitalisation et durée de l’intervention :
L’hospitalisation est le plus souvent limitée à la nuit qui suit l’opération. Une sortie le jour même est également possible après quelques heures de surveillance suite à l’intervention. Durant la nuit des calmants et des antalgiques sont donnés dans la perfusion en cas d’hospitalisation ou sont pris en comprimés à domicile. La sortie le lendemain permet un retour à domicile avec une contention par un simple soutien-gorge adapté.
La durée de l’intervention est d’environ 1h30.
Type d’anesthésie :
Dans la majorité des cas, l’opération est pratiquée sous anesthésie générale.
Technique :
Avant de passer en salle d’opération, dans votre chambre, je redéfinis avec vous l’objectif exact qui avait été convenu lors des consultations. Vous pouvez alors toujours faire des recommandations ou poser toute question. Je dessine ensuite sur votre peau les tracés des repères qui guident l’opération et les tracés des incisions.
La prothèse peut être introduite par différentes voies d'abord et placée dans différentes positions, en fonction de l'anatomie de la patiente.
Les différentes voies d’insertion de la prothèse :
- la voie axillaire : incision dans le creux de l’aisselle,
- la voie aréolaire : incision autour de l’aréole uniquement sur la moitié inférieure,
- la voie sous-mammaire : incision dans le sillon sous-mammaire.
Le choix de la voie d’insertion est déterminé par l’anatomie de la patiente, la forme et le volume de la prothèse.
La voie axillaire :
Elle a pour avantage de ne pas créer de cicatrice sur le sein mais une cicatrice discrète, cachée dans le creux de l’aisselle et limitée à la zone pileuse.
Elle permet également de ne pas avoir à couper la glande mammaire et donc de conserver intacts tous les tissus qui recouvrent la prothèse. Les tissus sont soulevés sur le côté par l’abord axillaire pour former une cavité dans laquelle sera insérée la prothèse.
Cette préservation de l’intégrité des tissus permet de conserver tout le potentiel d’élasticité nécessaire à la couverture de l’augmentation de volume, contribuant à un toucher naturel.
Elle nécessite une instrumentation particulière (décolleurs spécifiques et parfois matériel d’endoscopie).
Indication : la voie axillaire sera utilisée autant que possible car c’est celle qui préserve le mieux la couverture de la prothèse en évitant d’avoir à sectionner les tissus qui vont recouvrir la prothèse. C’est particulièrement important quand la patiente est mince et n’a pas beaucoup de tissu de couverture au-dessus de la prothèse ; il est alors préférable de préserver l’intégrité de ces tissus.
La voie aréolaire :
Elle a pour avantage de permettre un contrôle visuel direct des tissus et de l’espace de décollement.
En revanche, elle a pour inconvénient de créer une cicatrice sur l’aréole, cicatrice qui est toutefois discrète car elle se fond avec le tour de l’aréole qui est colorée. L’autre inconvénient est la section de la glande mammaire et des tissus rétro-aréolaires dont la cicatrisation peut parfois déformer le contour de l’aréole si elle se fait de façon fibreuse rétractile.
Indication : La voie aréolaire sera utilisée quand il est nécessaire de pratiquer une dissection de la loge de la prothèse sous contrôle direct de la vue par le chirurgien, en particulier dans les cas suivant :
- reprise d’opération de prothèses ayant donné un résultat insatisfaisant,
- changement de la position du sillon sous-mammaire d’origine,
- quand il faut associer à la pose de prothèses une réduction de l’aréole,
- en cas de seins vidés et tombants, quand il faut associer à la pose de prothèses un lifting du sein. Dans ce cas, la cicatrice fera le tour complet de l’aréole (technique de "Round Block") et non seulement le bord inférieur.
La voie sous-mammaire :
Elle n’est utilisée dans notre pratique que très rarement parce qu’elle crée une cicatrice visible dans le sillon sous-mammaire, en particulier en position allongée. En outre, la cicatrice se situe juste à l’endroit où la prothèse appuie, sur le pôle inférieur du sein, ce qui fragilise la cicatrice et la couverture de la prothèse à un endroit où les tissus sont très fins. Elle est essentiellement utilisée pour reprendre une première opération faite par cette voie, pour ne pas créer une seconde cicatrice.
Pour toutes ces raisons, je privilégie en général la voie axillaire avec une cicatrice discrète dans la zone pileuse au fond de l’aisselle.
Les différentes positions de la prothèse :
- Position rétroglandulaire : directement derrière la glande mammaire,
- Position rétro-pectorale et rétro-glandulaire (« Dual Plane ») : derrière le muscle grand pectoral pour le haut de la prothèse, le bas se trouve directement derrière la glande mammaire car la partie basse du grand pectoral aura été décollée.
La position rétroglandulaire :
Elle a pour avantage d’être d’un accès plus simple car il existe, derrière la glande mammaire, un espace de décollement naturel dans lequel on peut placer la prothèse.
Elle a pour inconvénients d’avoir une couverture plus superficielle pour la prothèse qui est alors plus visible et palpable, en particulier lorsque la patiente est mince, et de faire peser le poids de la prothèse directement dans l’enveloppe du sein, ce qui peut accentuer la tendance à l’affaissement du sein par distension de la peau.
La position « Dual Plane » :
Elle a pour avantage d'utiliser le muscle pectoral comme couverture pour la prothèse, ce qui donnera un aspect plus naturel à la vue et au toucher, en particulier lorsque la patiente est mince.
Elle a pour inconvénient, en raison du décollement partiel du muscle pectoral, d’occasionner potentiellement des suites opératoires plus douloureuses que lorsqu’il y a simplement un décollement rétro-glandulaire.
Quelle que soit la technique utilisée, les sutures sont réalisées avec des fils placés dans l’épaisseur de la peau (surjet intradermique) qui sont donc invisibles. Ces fils sont résorbables et ne nécessitent ainsi pas de retrait.
A la fin de l’opération, un drainage aspiratif permettant de limiter la formation d’hématomes est posé, un pansement est appliqué sur la cicatrice, et un soutien-gorge de contention est mis en place pour maintenir les prothèses dans la position souhaitée.
Après l’intervention
Durant la nuit et les jours qui suivent l’opération, il peut y avoir une sensation de tension douloureuse de la région opérée de type courbatures entraînant une gêne à la mobilité. Ces douleurs sont modérées en position de repos et peuvent nécessiter des antalgiques qui sont donnés en perfusion en cas d’hospitalisation, ou sont pris en comprimés à domicile. Ces douleurs post-opératoires vont s’atténuer et disparaître en quelques jours après l’intervention.
Le drainage sera retiré et le pansement allégé, le lendemain de l’opération. Le retrait complet du pansement sera fait lors de la première consultation post-opératoire de contrôle, soit 4 jours après l’opération. En revanche, le soutien-gorge de contention devra être porté jour et nuit pendant un mois.
Les fils utilisés étant des fils résorbables, ils ne nécessitent pas de retrait. Placés en interne dans l’épaisseur de la peau (surjet intradermique), ils sont invisibles.
Les gonflements (œdèmes) et les bleus (ecchymoses) de la région thoracique sont généralement très modérés, il faut une dizaine de jours pour qu’ils disparaissent presque complètement.
Il faut prévoir une indisponibilité professionnelle de 4 à 5 jours dans la majorité des cas.
Soins :
Outre le port du soutien-gorge de contention jour et nuit pendant 1 mois, les cicatrices devront être nettoyées quotidiennement avec un antiseptique.
Une visite de contrôle sera faite 4 jours après l’intervention, puis à 15 jours, 1 mois, 3 mois, 6 mois, et 1 an, puis une fois par an.
Recommandations :
- Ne pas élever trop haut les bras, éviter des efforts physiques importants.
- La reprise d’une activité sportive peut être envisagée 1 mois après l’intervention avec le port du soutien-gorge de contention, en se limitant aux mouvements indolores. La musculation intensive de la région pectorale est toutefois fortement déconseillée.
- La conduite automobile peut poser des problèmes pendant 2 à 3 jours dans le cas de manœuvres sans direction assistée ou pour la simple manipulation du levier de vitesse.
- La position de repos préconisée est la position allongée sur le dos, celui-ci étant légèrement surélevé si possible. La position sur le côté est toutefois possible, mais la position sur le ventre est interdite.
- Exposition au soleil : pas d’exposition directe avant 1 mois et demi puis une exposition est possible avec une crème de protection solaire d’indice maximal de protection. Aucune exposition tant qu’il y a des bleus.
- Grossesse et allaitement : la prothèse placée derrière le muscle rétro-pectoral ou pré-pectoral n’est pas en contact avec la glande mammaire, il n’y a ainsi aucun risque en cas d’allaitement. Cependant, il est conseillé de respecter une période de 6 mois avant d’envisager une grossesse, afin que le sein prenne sa forme définitive.
Le résultat
Le nouveau galbe des seins est immédiatement visible et perceptible au toucher malgré les gonflements éventuels et même si la forme un peu tendue au départ va s’assouplir dans les semaines qui suivent l’opération.
1 à 3 mois sont nécessaires pour que les tissus cicatrisent autour de la prothèse et que le sein soit souple et naturel, et retrouve toute sa sensibilité.
La cicatrisation autour de la prothèse se fait sous la forme de la constitution d’une capsule, membrane souple qui va entourer la prothèse pour l’isoler des tissus qui l’entourent et permettre que la prothèse soit intégrée le mieux possible à l’organisme.
Sur le long terme, le résultat est stabilisé de façon durable.
La durée de vie moyenne d’une prothèse mammaire était estimée à 10 ans, mais pour les prothèses de nouvelle génération, fabriquées selon des normes de résistance plus élevées qu’auparavant, la durée de vie moyenne devrait être plus longue.
La prothèse, avec le temps, subit une usure normale qui va lui faire perdre son étanchéité. Cette fuite, constatée sur une des prothèses impose le changement habituellement des deux prothèses.
La fuite se manifeste de différentes façons selon le matériau de remplissage de la prothèse :
- Pour les prothèses au sérum physiologique, la fuite va entraîner rapidement le dégonflement de la prothèse et donc une perte de volume et un relâchement du sein du fait de l’élimination naturelle du sérum physiologique par l’organisme. Cette fuite ne comporte aucun risque pour l’organisme.
- Pour les prothèses à l’hydrogel (eau et sucre), la fuite entraîne temporairement un léger gonflement du sein car le sucre contenu dans l’hydrogel va provoquer un afflux d’eau pendant quelques jours. Puis, l’organisme va éliminer progressivement l’eau et le sucre entraînant dans un second temps une perte de volume du sein. Cette fuite ne comporte aucun risque pour l’organisme.
- Pour les prothèses au gel de silicone, la perte d’étanchéité peut, au départ, ne pas être ressentie par la patiente car la silicone n’est pas résorbée par l’organisme et le gel, par sa nature cohésive, n’a pas tendance à sortir de l’enveloppe de la prothèse. C’est, au contraire, le liquide présent naturellement dans la capsule créée par l’organisme autour de la prothèse, qui va y entrer et se mêler au gel de silicone à l’intérieur de la prothèse. Le sein ne subit ainsi pas de perte de volume. Dans certains cas, il peut y avoir au contraire une réaction de gonflement du sein. Cette perte d’étanchéité peut être détectée par la patiente qui note un changement dans les sensations des tissus entourant la prothèse (léger gonflement, douleurs ou sensations inhabituelles, changement de consistance du sein, …) ou par moi-même lors de la visite de contrôle annuel, à la palpation du sein. En cas de doute, des examens complémentaires seront alors prescrits, en premier lieu une échographie qui est un examen simple et efficace pour détecter une perte d’étanchéité de la prothèse, et qui peut être renouvelé aussi souvent que nécessaire sans aucun inconvénient.
Indépendamment de la durée de vie des prothèses, le volume des seins reste stable à long terme. L’évolution de la forme et de la position des seins va toutefois pouvoir évoluer avec le temps du fait du processus de vieillissement naturel qui dépend également de la qualité de soutien des tissus et du volume des seins.
Au-delà de l’amélioration esthétique, cette intervention a un retentissement bénéfique sur l’équilibre personnel et l’épanouissement de la patiente.
Risques et complications
Tarif
Le coût de l’intervention va dépendre de l’acte à réaliser, de la durée de l’intervention, du type d’anesthésie, et des éventuels frais d’hospitalisation.
Si la raison de l’intervention est purement esthétique, elle n’ouvre pas droit à remboursement par la Sécurité sociale. En revanche, s’il s’agit d’un acte de reconstruction, il peut y avoir une prise en charge par la Sécurité sociale et, le cas échéant, par votre mutuelle.
Un devis détaillé vous est remis lors de la première consultation suivant les options choisies. Vous avez ensuite un délai légal de 15 jours minimum pour réfléchir et mûrir votre projet.
La première consultation coûte 50 €. Les consultations suivantes, avant et après l’intervention, sont gratuites.
Les photographies présentes sur cette page servent à illustrer et compléter les informations données sur les opérations, elles n’ont qu’une valeur informative permettant de montrer l’objectif de résultat et les cicatrices de l’opération.
Le potentiel cicatriciel et l’anatomie de chaque patient sont différents, pour cette raison, les photographies de ce site n’engagent pas le Docteur Benelli à fournir un résultat semblable à tous les patients.
Les informations données sur un site ne peuvent suffire, une consultation médicale est indispensable pour avoir une information précise correspondant à chaque cas anatomique, pour cela il faut vous adresser à un chirurgien qualifié en Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique.